Qui va trancher dans la guerre technologique du sport au 21ème siècle ?

L'assistance vidéo, également appelée VAR :

Depuis plusieurs années, la vidéo assiste les arbitres dans le football, le rugby et le basket, sans que cela nuise au jeu. En effet, l'arbitre central, présent sur le terrain, a forcément une vision incomplète de certaines actions.

Ainsi, pour l'aider dans sa prise de décisions, une équipe de deux arbitres vidéo situés dans un camion à l'extérieur du stade l'assiste. Spécialisés dans le visionnage, ils disposent d'un temps limité pour donner leur opinion sans avoir besoin de stopper le jeu.

L'assistance vidéo n'est utilisée qu'à l'occasion de 4 situations précises :
>     La validation d'un but : la VAR détermine à l'aide des caméras la ligne de but.
>     Un carton rouge : la VAR veille à visionner l'action précédant la sanction afin de décider si elle est justifiée.
>     Une action pouvant influencer fortement le cours du match, notamment pour les penalties ;
>     De même, si une faute est à même d'invalider un but, le recours à la vidéo peut être fait.

En France, la mise en place de la VAR nécessite une année de formation. Les arbitres apprennent en particulier à étudier les ralentis et à communiquer correctement avec les arbitres vidéo.

" Hawk Eye " ou l'oeil du Faucon :

Au tennis, on a recours à la technique dite du " hawk eye ". Il s'agit d'un système de calcul de trajectoire qui permet de savoir si la balle est tombée dans le cours ou à côté.

Concrètement, les images de la balle sont analysées de façon à recalculer son parcours et son point de chute. Le logiciel du système alerte les arbitres via une transmission radio à leur montre. Il  peut également prédire le chemin futur d'une balle.