En comptabilité, la dépréciation d'un élément d'actif du bilan se définit comme la constatation de la perte de valeur d'un bien qui appartient au patrimoine de votre entreprise.
Appliquée aux éléments d'actif du bilan en fin d'exercice comptable, la dépréciation répond au principe de prudence édicté à l'article 120-3 du Plan Comptable Général (PCG).
Autrement dit, les dépréciations doivent être enregistrées en comptabilité pour :
> assurer la pertinence du bilan comptable et du compte de résultat,
> respecter le principe de prudence.
À la clôture de chaque exercice comptable, le bien peut ne plus avoir sa valeur nette comptable (VNC). Ainsi, sa valeur actuelle (VA), qui correspond à son prix de vente probable, est inférieure à sa VNC.
En conséquence, la dépréciation s'enregistre en comptabilité à la clôture de l'exercice dès lors que la VA de ce bien est inférieure à sa VNC.
À savoir que les dépréciations sont réversibles. En effet, dès lors que la valeur actuelle d'un bien redevient égale à sa valeur nette comptable, la dévalorisation sera reprise pour inverser (ou annuler) les dotations aux amortissements et aux provisions.
Plusieurs éléments de l'actif peuvent faire l'objet d'une dépréciation :
Les immobilisations
Si la perte de valeur d'une immobilisation est plus rapide que le plan d'amortissement (lui-même fondé sur l'utilisation d'un bien), il est possible de réaliser un test de dépréciation afin de connaître la réelle valeur de l'immobilisation à l'instant T.
Cette perte de valeur plus rapide que prévue initialement peut intervenir pour plusieurs raisons :
Inversement, si la VA est au moins égale à la VNC, une reprise de dépréciation s'impose si une constatation de dépréciation a eu lieu précédemment.
La valeur d'inventaire réajustée en prenant en compte la dépréciation est ensuite utilisée pour calculer les prochains amortissements de l'immobilisation.
Les stocks
La dépréciation doit être enregistrée si leur valeur actuelle est inférieure à leur valeur nette comptable. En effet, la perte de valeur des stocks peut intervenir suite à la détérioration des marchandises ou à une évolution technologique qui rendrait obsolète le stock existant.
Si une dépréciation est constatée, son écriture comptable doit être précédée de l'annulation des écritures passées sur les exercices antérieurs.
Les créances clients
Elles peuvent faire l'objet d'une dépréciation dès lors que le risque de non-recouvrement des créances est élevé. On parle alors de créances irrévocables. C'est principalement le cas de clients confrontés à une liquidation judicaire.
Une distinction doit toutefois être faite entre les créances irrévocables et les créances douteuses, dont l'entreprise peut encore espérer le recouvrement. Les créances douteuses correspondant à des factures en litiges en fin d'exercice comptable.
Là encore, différentes écritures doivent être passées par l'expert-comptable afin de fiabiliser le bilan et le compte de résultat de l'entreprise.
Les immobilisations financières
Les titres doivent être évalués selon le cours de la bourse à la date de la clôture de l'exercice comptable. Le montant de la dépréciation d'un titre étant la différence entre sa valeur d'achat et le cours de la bourse à la date de l'inventaire du patrimoine de votre entreprise.
Deux cas peuvent se présenter :
- la valeur actuelle de vos titres est plus élevée que la valeur d'achat. Auquel cas, on parle de plus-value latente et il n'est pas nécessaire de passer une écriture comptable de dépréciation, ce cas n'ayant aucune incidence sur votre trésorerie.
- la valeur actuelle est devenue inférieure à la valeur d'achat. Auquel cas, on parle de moins-value latente et l'expert-comptable doit comptabiliser les déductions de valeur des titres pour respecter le principe de prudence. Cette dépréciation représente un risque de perte de trésorerie.
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